La chaîne de télévision BBC annonçait récemment un nouveau test sanguin capable de détecter plus de 50 types de cancer. Une approche très prometteuse lorsqu’on sait que la détection précoce du cancer pourrait identifier les tumeurs et sauver des vies.

Par conséquent, le nouveau test permettrait aux experts de les aider à diagnostiquer les tumeurs plus tôt, lorsqu’elles sont plus faciles à traiter et, idéalement, à guérir. Mieux encore, la technique a été précise dans 96 % des échantillons avec un taux de faux positif de 0,7 %.

Les faits saillants de la technique

• L’analyse sanguine permet d’identifier des métabolites dans le sang propre à plus de 50 types de cancer

• La cancérogenèse s’accompagne de changements généralisés de méthylation de l’ADN dans la cellule.

• L’analyse de méthylation ciblée de l’ADNcf détecté et localisé simultanément offrirait la possibilité de tester à grande échelle avant même l’apparition de signe clinique.

• Cela permet aux biomarqueurs du cancer de la méthylation de l’ADN d’être adaptés à une détection précoce et également d’avoir une utilité dans une gamme de domaines pertinents pour la détection et le traitement du cancer.

• Des cancers ont été détectés à tous les stades (sensibilité des stades I à III : 43,9 % ; sensibilité des stades I à IV : 54,9 %) à une spécificité> 99 % et un taux de faux positifs unique <1 %.

• La détection augmentait avec l’augmentation du stade dans les types de cancer prédéfinis

• Bref, le test peut non seulement dire si quelqu’un a un cancer, mais peut également faire la lumière sur le type de cancer dont il souffre.

Selon les experts

Bien que la technique présente un potentiel énorme à détecter des tumeurs malignes mortelles, elle doit être encore mise au point et validée davantage. Seulement, des essais cliniques sont en cours à Harvard Medical school.  Les chercheurs qui y sont associés s’entendent à dire que les résultats préliminaires sont passionnants. 

Entre autre, le nouveau test sanguin offre une nouvelle façon de dépister les cancers qui sont autrement difficiles à détecter. Par exemple, le système a correctement identifié 63 % des personnes atteintes d’un cancer du pancréas de stade I'atteignant 100 % au stade IV.

Enfin, le Dr David Crosby, responsable de la détection précoce à Cancer Research UK, avance aussi que la détection des cancers à leurs débuts est importante.  Au début, les cancers sont moins agressifs et plus traitables.  Cependant, il y a encore du travail à faire dans un contexte de dépistage à grande échelle.